Historique

Selon Patrick L’ECHEVIN, les Grecs utilisaient déjà la musicothérapie et choisissaient le type d’instrument selon l’objectif du traitement (Musique et Médecine, Stock Musique 1981).

Chez les Hébreux : David joue de la harpe à Saül qui était  agité.

L’islam, la Chine, cinq siècles avant JC, présentent des thérapies par la musique.

Lors de la première guerre mondiale, les soldats convalescents recevaient des soins musicothérapiques afin de les libérer des séquelles psychiques engendrées par les actes guerriers.

Années '50 : Jacques JOST, un pionnier en France, Rolando Omar BENENZON, un pionnier mondial

Ingénieur du son, Jacques Jost pose, en 1954, l’hypothèse qu’il est possible de soigner avec la musique. Il s’appuie sur une base clinique avec l’aide du Laboratoire d’Encéphalographie de la Clinique des Maladies Mentales et de l’Encéphale, à la Faculté de Médecine de Paris.
Il rencontre le Dr. Rolando Omar Benenzon, psychiatre et psychanalyste, musicien et compositeur, qui est l’un des plus grands pionniers mondiaux de la musicothérapie.
Fondateur de la première Faculté de Musicothérapie, à Buenos Aire, il est aussi le concepteur du Principe de l’ISo (Identité sonore) et d’une nouvelle voie en psychothérapie.

Années '70 : Un premier centre de formation en musicothérapie en France

Jacques Jost et Edith Lecourt, psychologue et musicothérapeute, fondent le Centre International de Musicothérapie, premier centre de formation dédié à la discipline en France.

1974 : Un premier congrès mondial de musicothérapie

En 1974, Jacques JOST et le Dr. Benenzon co-organisent le premier congrès mondial de musicothérapie à l’Hôpital de la Salpêtrière.
Puis, lors du deuxième congrès mondial de musicothérapie en 1976, Rolando Benenzon est nommé coordonnateur du groupe de travail pour la création d’une Fédération Mondiale de Musicothérapie.

Années '80 : Naissance de la “World Federation of Music Therapy”

En 1985 à Gênes, lors du cinquième Congrès mondial de musicothérapie, ce groupe devient un Comité Benenzon, dont le Dr. Benenzon sera élu président. Les travaux menés par ce comité conduisent à la création de la Fédération mondiale de musicothérapie “World Federation of Music Therapy”.
Cet organisme est aujourd’hui dédié au développement et à la promotion de la musicothérapie à travers le monde.

Années 2000

En 2019 La Société Française de Musicothérapie a officiellement présenté, un protocole unique de prise en charge musicothérapeutique des personnes âgées atteintes de démences de type Alzheimer, en institution gériatrique.

En 2020 la violoncelliste Claire Oppert publie un récit Le Pansement Schubert où elle montre les effets positifs de la musicothérapie avec des enfants autistes, des patients âgés en EHPAD et des malades en fin de vie.

Musicothérapie par retraitement su son

Années '40 : le Dr Alfred Tomatis est le pionnier de musicothérapies par retraitement du son, en France et dans le monde.

Il a déposé plusieurs brevets entre les années '50 et '70. Il a écrit de nombreux ouvrages. Au début des années 2000, l'ancienne méthode Tomatis se divise en deux branches : la Tomatis Developpement (France) et la Mozart-Brain-Lab (Belgique).

Années '50 : le Dr Guy Bérard crée la première variante de ce concept, l'A.I.T. (Auditory Integration Training)

https://www.berard-ait-france.fr/#l-histoire-de-berard-ait/

http://berardaitwebsite.com

Années '80 : en 1989  le Dr Dominique BOURDIN et le Dr Jean-Michel ISSARTEL créent l'Holopsone (inspiré de la méthode Bérard).

Il s'agit du premier appareil dont le filtrage en traitement est différent sur l’oreille gauche et sur la droite, mais le filtrage, analogique, est médiocre (40 à 70 dB par octave).

Années '90 : en 1995, le Dr Jean-Michel ISSARTEL met au point la première version numérique des méthodes par retraitement du son : Hipérion.

Il s'agit d'une évolution sur différents plans de la méthode Bérard, avec une évaluation plus élaborée (série de tests psycho acoustiques) et un traitement numérique du son. Hipérion constitue le premier modèle numérique.