Objectif De nombreuses études cliniques ont montré l’effet de la musique sur la douleur (Mok E, Wong KY. Effects of music on pain anxiety. AORN Journal 2003 ; 77 : 396-410.) agissant par contre-stimulation des fibres afférentes, détournement de l’attention, modification de l’humeur et par décontraction musculaire. D’autres études montrent une synchronisation du rythme musical avec la fréquence cardio-respiratoire. Description La méthode en « U » est la séquence musicale de temps variable non limitatif, assemble plusieurs morceaux de quelques minutes chacun, fondus et enchaînés qui, de l’état initial, amènent progressivement le patient à la détente (phase descendante du « U ») par une variation du rythme musical, de la formation orchestrale et du volume. Après une phase de détente maximum (partie basse du « U »), est enchaînée une phase re-dynamisante (branche ascendante du « U »). Des œuvres de musique instrumentale sont sélectionnées concernant un nombre varié de styles (classique, jazz, musique du monde…) adapté à la demande du patient. Les montages musicaux sont diffusés au casque en position allongée. Cette technique peut s’adapter sous forme de « L », (phase descendante et basse) utile dans les troubles du sommeil,…) ou de « J » (phase basse et ascendante) utile en salle de réveil (Lepage C, Drolet P, Girard M. Music decreases sedative requirements during spinal anesthésia. Anesth Analg 2001;93: 912-6). La relation tripolaire patient-thérapeute-musique est un outil majeur pour déclencher des émotions et permettre la verbalisation de la souffrance. Conclusion La musicothérapie, technique non pharmacologique, réduit le stress et la douleur limitant la consommation médicamenteuse.